Ou vivait Andre Gide

Où vivait André Gide ?

Evaluer cet article

Enfance

De son vrai nom Paul Guillaume André Gide, cet écrivain français du 20ème siècle est né le 22 novembre 1869 à Paris. Dans son enfance, il alternait les séjours entre Rouen, en Normandie, La Roque-Baignard dans le calvados et Uzès, chez sa grand-mère paternelle.

Avec ses parents, il vivait rue de Médicis. La famille déménage, en 1875 rue de Tournon, près du jardin du Luxembourg.

Etudes

En 1877, il est inscrit à l’Ecole alsacienne avant d’en être renvoyé pour mauvaise conduite. Il avait effectivement un vice, la masturbation. Ses parents ont tenté de le soigner, mais en vain, il est resté fidèle, bien malgré lui, à ces mauvaises habitudes.

En 1881, un an après la mort de son père, sa mère l’emmène en Normandie puis à Montpellier. En 1882, il réintègre l’Ecole alsacienne, mais fut renvoyé une fois de plus à cause de migraines.

Commença ensuite des séjours alternés entre Paris et Rouen. Que ce soit dans l’une ou dans l’autre ville, sa mère le confia à des professeurs particuliers.

Entre novembre 1885 à juillet 1888, il est placé à l’Institution Keller, une maison d’éducation protestante sise rue de Chevreuse. Il y allait seulement de temps en temps puis ses visites se sont espacées à un seul jour par semaine.

En 1887, il retourne à l’Ecole alsacienne en rhétorique. Après avoir obtenu son baccalauréat en 1889, il commence à fréquenter assidûment les salons littéraires.

Découvrez les livres d’André Gide.

Voyages

Suite à sa rencontre avec Paul Laurens, ce dernier l’invite à se joindre au voyage qu’il projette de faire. Les deux jeunes gens partent en octobre 1893 pour un voyage de neuf mois. Leurs destinations étaient la Tunisie, l’Algérie et l’Italie.

Dès leur départ, André Gide est malade et son état empire de jour en jour. C’est pourtant dans cet état-là qu’il découvre le plaisir à Sousse avec un jeune garçon nommé Ali.

Paul et André séjournent ensuite à Biskra, en Algérie et c’est dans les bras de la jeune Mériem que se poursuit leur initiation sexuelle. Inquiète pour la santé de son fils, Juliette Gide débarque en Algérie ce qui a mis un terme à leur intimité. Leur voyage reprend toutefois en 1894, sans Juliette Gide.

Ils arrivent à Syracuse puis se rendent à Rome et à Florence. A ce stade de leur périple, Paul décide de rentrer en France et Gide continue seul le voyage en se rendant en Suisse. Il y consulte un médecin qui lui diagnostique une maladie nerveuse dont il se remettra.

Il passe un bref séjour à La Roque-Baignard avant de repartir pour la Suisse. Il s’installe ensuite à La Brévine.

Andre Gide

Vie privée

En 1895, il retourne en Algérie. Il y vit une autre aventure avec un jeune musicien. De retour en France, il épouse toutefois sa cousine Madeleine qui l’a longtemps repoussé. La mort de Juliette Gide en mai 1895 a un peu accéléré leur mariage. Ils se fiancent en juin de la même année et se marient en octobre. Leur union n’a toutefois jamais été consommé et ce, malgré un voyage de noces de sept mois.

Après le voyage de noces, le couple part en Italie puis en Algérie. Ils reviennent en France au printemps 1896 et demeurent à La Roque-Baignard après qu’André y a été élu maire. Malgré ce poste, il refuse de faire de la politique.

En 1916, sa femme, Madeleine Rondeaux, apprend que son mari avait des aventures pédérastiques. Il fut, dès lors, qualifié de pédéraste puisque Gide n’a jamais remis en cause la limite d’âge de 13 ans de ses jeunes amants.

En 1900, André Gide vend son château de La Roque-Baignard et fit construire sa maison à Auteuil. Il a jugé la demeure inhabitable, un jugement que son épouse n’acceptait pas. Le couple a d’ailleurs fini par y vivre pendant 22 ans, entre 1906 à 1928.

En 1917, il tombe amoureux de Marc Allégret, alors âgé de 16 ans. Les deux hommes vivent une brève liaison entre juillet à octobre 1918 lors d’un voyage à Cambridge. C’est à cette époque que sa femme s’éloigne de lui. Elle brûla alors toutes les lettres de son mari et se replie à Cuverville.

En avril 1923, Catherine Gide naît. C’est la fille qu’il a eue avec Elisabeth van Rysselberghe qui souhaitait, elle aussi avoir des enfants. La naissance de la petite a été cachée à Madeleine et ce n’est qu’après la mort de cette dernière le 17 avril 1938, que Gide reconnut sa fille.

La disparition de son épouse, qui a finalement accepté la sexualité de son mari, l’a beaucoup chagriné.

En parallèle avec cette paternité, il s’occupait aussi de l’établissement de Marc Allégret.

L’écrivain s’est donc créé une famille hors-norme avec qui il s’installe rue Vaneau après avoir vendu, en 1928, la villa de Montmorency. Il y a installé une chambre spécialement réservée à Madeleine dont l’absence lui pesait.

La deuxième guerre mondiale et ses dernières années

Quand la guerre éclate, il quitte Paris pour s’installer sur la côte d’Azur. Il part ensuite à Tunis puis en Alger.

Après la Libération, il ne rentre pas tout de suite en France, mais attend le mois de mai 1946 pour revenir.

A partir de 1947, il cesse d’écrire, mais obtient toutefois le prix Nobel de la littérature de cette année-là.

Il se limita ensuite à publier ses dernières oeuvres.

En 1950, il entama l’écriture de son dernier cahier dans lequel il sent la mort venir à lui. Il meurt le 19 février 1951, à son domicile parisien, au 1 bis rue Vaneau. Une plaque érigée en son nom y a été apposée.

Il fut enterré quelques jours plus tard, auprès de Madeleine dans le petit cimetière de Cuverville.

Découvrez les plus belles Citations d’André Gide.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *