Ou vivait Louis-Ferdinand Celine

Où vivait Louis-Ferdinand Céline ?

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De son vrai nom, Louis Ferdinand Destouches, Céline est un médecin et écrivain français réputé du 20ème siècle. Il est né le 27 mai 1894 au 11, rampe du Pont-de-Neuilly. Il est fils unique et après avoir baptisé le lendemain de sa naissance, il a été confié à une nourrice.

Déménagement à Paris

La famille déménage à Paris en 1897. Elle s’installe pendant un an, rue de Babylone puis déménage, rue Ganneron avant de s’installer, en 1899, passage Choiseul, dans le quartier de l’Opéra. C’est là que Céline vécut son enfance.

Il est inscrit à l’école communale du square Louvois en 1900 puis intègre, une école catholique en 1905. Il y reste seulement un an puis est replacé à l’enseignement public.

Durant ses études, il a fait deux séjours linguistiques en Allemagne et en Angleterre.

A l’âge de l’adolescence, il fait de nombreux petits boulots puis devance son appel militaire en s’engageant, en 1912, à 18 ans, dans l’armée française pour une durée de trois ans.

Sa carrière militaire

Il est très vite promu puisqu’en 1913, il est nommé brigadier puis en 1914, maréchal des logis. Peu de temps avant des 20 ans, il est sous-officier.

Quand la Première Guerre mondiale éclate, il participe aux combats en Flandre-Occidentale. En automne 1914, il est décoré de la médaille militaire puis de la Croix de guerre avec étoile d’argent pour avoir réussi une liaison périlleuse durant laquelle il s’est grièvement blessé au bras.

En janvier 1915, il est déclaré inapte au combat et est muté au service des visas au consulat français à Londres. Il fut ensuite réformé et déclaré handicapé à 70 %.

Il rentre en France en janvier 1916, sans son épouse, Suzanne Nebout. Leur mariage n’ayant pas été déclaré au consulat, il est toujours considéré célibataire.

En avril 1916, il part pour le Cameroun, envoyé par une compagnie de traite. Il y tombe malade et décide de rentrer en France en avril 1917. Il atteint l’Hexagone en juin de la même année.

En 1918, il travaille pour la Fondation Rockefeller. Avec Henry de Graffigny, qui était son collègue, les deux hommes parcourent la Bretagne pour mener une campagne contre la tuberculose.

Louis-Ferdinand Céline

Louis-Ferdinand Celine

L’après-guerre et sa carrière de médecin

Quand la guerre prend fin, Céline s’installe à Rennes où il épouse Edith Follet, fille du directeur de l’école de médecine. Colette Destouches, fille unique de l’écrivain née en juin 1920.

En parallèle, Louis Ferdinand continue ses études. Il décroche son baccalauréat en 1919 et entame des études de médecine entre 1920 à 1924. En tant qu’ancien combattant, il bénéficie d’un cursus allégé.

Après avoir obtenu son doctorat, la Fondation Rockefeller l’embauche et l’envoie à Genève. Il y part seul sans sa femme et sa fille. Ce poste l’enverra ensuite, à maintes reprises en Afrique puis en Amérique.

Après le non-renouvellement de son contrat avec la fondation, il revient en France et pratique, pendant une courte période, la médecine libérale. Il fut par la suite engagé par le dispensaire de Bezons.

En 1926, il rencontre Elizabeth Craig à Genève. Cette dernière le suit en France et le couple s’installe au 98, rue Lepic à Paris. La jeune femme le quitte en 1933, mais ne voulant accepter la rupture, Céline part en Californie pour la chercher. Il y apprend qu’elle s’est mariée avec un autre homme.

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L’exil

Le 6 juin 1944, suite au débarquement allié en Normandie, Céline quitte la France avec son épouse, Lucette Destouches. Ils espéraient aller au Danemark, mais n’ayant pas obtenu de visa, partent pour Sigmaringen, dans le sud de l’Allemagne où Céline a décroché un poste de médecin. Le couple s’installe au château de Sigmaringen.

Le 18 mars 1945, il quitte cette ville après l’obtention de leur visa et arrivent à Copenhague le 22 mars de la même année. Le couple s’installe dans l’appartement de Karen Marie Jensen, ancienne maîtresse de l’écrivain.

En décembre 1945, il est arrêté et est emprisonné, pendant un an et demi, dans la prison de Vestre Faengel. Il passe les trois années qui suivent à Korsor, dans une vieille chaumière appartenant à son avocat.

De retour en France

Amnistié le 20 avril 1951, Louis-Ferdinand Destouches rentre à Copenhague puis le couple rentre en France. Ils s’installent à Nice, chez des amis en juillet de la même année. Au mois d’octobre, ils emménagent dans un pavillon vétuste situé route des Gardes, à Meudon, à l‘époque département de Seine-et-Oise, mais aujourd’hui territoire des Hauts-de-Seine.

Il meurt le 1er juillet 1961, dans leur pavillon à Meudon. Il est enterré au cimetière des Longs-Réages de la ville.

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